dimanche 17 juillet 2005

BIOGRAPHIE


"Parmi tant de raisons d'admirer Ravel,
il en est une qui nous est particulière,
à nous autres Hellènes, et qui nous rend
sacrée sa mémoire : Un de nos meilleurs
compositeurs, Emile Riadis , qui nous a été
ôté prématurément mais dont le souvenir
est impérissable, fut le fervent disciple et
admirateur de Ravel."
Manolis KALOMIRIS

("Grèce, In memoriam", La Revue Musicale,
n° spécial Maurice Ravel, 1938, p. 243 ;
rééd. in MARNAT, Marcel, Maurice Ravel.
Qui êtes-vous ?, Lyon, La Manufacture, 1987,
p. 394-395)

SALONIQUE / THESSALONIQUE : PREMIERS PAS D’UN POETE ET D’UN PIANISTE

Emile Riadis, en grec Αιμίλιος Ριάδης / Emilios Riadis (le prénom grec Αιμίλιος du compositeur est parfois transcrit Aimilios ou Aemilios et son nom grec Ριάδης est parfois orthographié de manière plus ou moins approximative Rhiadis, Riades, Riadès, Rhiades, Rhiadès...), de son vrai nom Emilios Khu, est un artiste grec qui vit le jour à Salonique (= Thessalonique), capitale de la Macédoine, un jour de printemps des années 1880, le 13 mai, date du calendrier julien, c'est-à-dire le 1er mai dans le calendrier grégorien, vraisemblablement de l'année 1888 (selon des documents que nous avons consultés ; les musicologues Anoyanakis et Leotsakos proposant quant à eux la date de 1880 à la lueur d'un autre document). Emile Riadis s’est d’abord fait connaître comme poète dans des revues grecques d’Athènes comme Εθνικόν Ημερολόγιον [Le Calendrier National] ou Μακεδονικόν Ημερολόγιον [Le Calendrier Macédonien], sous le pseudonyme d’Emilios Eleftheriadis, soit le nom de jeune fille de sa mère. C’est dans sa ville natale de Thessalonique, alors deuxième ville la plus importante de l’Empire Ottoman après Constantinople, que le jeune homme fait ses études musicales auprès de Dimitri Lallas (1848-1911), compositeur macédonien originaire de Monastir (Macédoine), disciple de Wagner qui avait séjourné à Bayreuth mais dont les œuvres ont eu l’infortune d’être détruites (suite au naufrage du navire dans lequel elles venaient d’être embarquées pour être éditées en Italie). Il ne fait aucun doute que la mosaïque culturelle de Salonique a enrichi l'expérience musicale de Riadis : la ville, hérissée de minarets, de synagogues et d'églises chrétiennes, était alors composée pour moitié de Juifs sépharades (environ 50.000), expulsés jadis d'Espagne et préservant une culture particulièrement originale et féconde, de Turcs, d'Arméniens, de Grecs, etc.


MUNICH (1908-1910): L’EXPERIENCE DU CONSERVATOIRE



Recommandé par son premier maître, Emilios quitte la Macédoine pour l’Allemagne où il étudie au Conservatoire royal (Königliche Akademie der Tonkunst) de Munich (1908-1910) auprès de Félix Mottl (1856-1911), Anton Beer-Walbrunn (1864-1929), Mayer Gschrey, Becht et Stich. C'est à Munich que le musicien fait la connaissance de Gustave Charpentier venu passer une année dans la capitale bavaroise, en 1909-1910 -et non en 1911 comme l'indiquent plusieurs sources-.


PARIS (1910-1915) : LA NAISSANCE D’UN COMPOSITEUR

Mais le pianiste et apprenti compositeur n’a pas résisté à l'attrait de la ville-phare de Paris et à l’effervescence artistique qui régnait alors dans la capitale française (prestige de Debussy et de Ravel, saisons des Ballets Russes, innombrables sociétés de concerts, cosmopolitisme musical, etc.). Riadis vient donc se fixer à Paris à la veille de la Ière Guerre Mondiale (1910-1915). C'est là qu'Emilios Khu allait commencer à se faire un nom dans le monde musical, abrégeant son pseudonyme de poète "Eleftheriadis" pour la forme plus synthétique "Riadis" qui deviendra son nom officiel en 1934. A Paris, Emile Riadis fréquenta le monde musical et artistique parisien, accourut aux cénacles symbolistes et assista notamment aux mardi poétiques de la Closerie des Lilas animés par Paul Fort. Il connut ainsi les compositeurs Paul Ladmirault, d'origine bretonne ; Gustave Charpentier, l'auteur de Louise, dont il avait fait la connaissance à Munich en 1909-1910 ; René Lenormand, directeur de la société de concerts "Le Lied en tous pays" et père du dramaturge Henri René Lenormand, Florent Schmitt, Charles Koechlin, et surtout Maurice Ravel qui l'influença tout particulièrement. Il eut aussi l'occasion de connaître d'autres compositeurs venus des quatre coins de l'Europe tels que Manuel de Falla, Georges Enesco ou Constantin Braïloï. Il fréquenta également le célèbre critique musical Michel-Dimitri Calvocoressi, qui, comme Moréas, était français d'origine grecque, et qui surtout était un proche de Ravel et un membre des "Apaches" ; Léon Vallas, directeur de la Revue Française de Musique ; les cantatrices Spéranza Calo-Séailles, grecque installée à Paris ; Marguerite Babaïan, arménienne, belle-sœur du musicologue Louis Laloy ; Fanny Malnory-Marseillac ; Jane Bathori-Engel ; Paule de Lestang, épouse de Léon Vallas ; Mme Gaétane Vicq-Challet, dont le salon du 50, rue Saint-Didier accueillait de fréquentes soirées musicales et mondaines, etc ; les pianistes Robert Schmitz, Alfred Cortot, Antoinette Veluard, Marthe Dron, Blanche Selva, Armand Lacroix, Ennemond Trillat (lyonnais), Léo-Pol Morin (canadien), etc. Parmi les poètes, il connut : Paul Fort ; René Ghil, qui organisait des vendredis littéraires ; Pierre Quillard, arménophile ; Jeanne Valcler, poétesse et dramaturge qui fut semble-t-il liée à "L'Abbaye" de Créteil-"Groupe fraternel d'artistes" (1906-1908) ; Pierre-Charles Jablonski, directeur d'une petite revue d'avant-garde, Les Feuilles de Mai, co-fondée par l'artiste Jean-Lurçat, Charles Le Cour et N. Tchlénoff ; Jean Psichari, autre Français d'origine grecque, gendre d'Ernest Renan, etc. S'il n'eut pas la chance de connaître Jean Moréas qui venait de disparaître en mars 1910, il en entendit beaucoup parler grâce à son ami Miltiadis Malakassis (1869-1943), cousin par alliance de Moréas et poète grec réputé, qui séjournait lui aussi à Paris avant la Grande Guerre (1910-1915). Riadis, Malakassis et d'autres artistes grecs alors installés dans la ville phare, tels que Sotiris Skipis ou Fintias Theodossiades, fréquentèrent les mardi de la Closerie des Lilas et furent présents lors de l'intronisation de Paul Fort comme "prince des poètes" en juillet 1912. C'est donc à Paris que Riadis, tirant profit de cette effervescence culturelle, commença véritablement sa carrière de compositeur, éditant plusieurs recueils de mélodies pour voix et piano sur des vers de poètes français (allant de Ronsard ou Maurice Scève à Paul Fort en passant par Nerval ou José-Maria de Heredia), de poètes français d'origine grecque (Jean Moréas, Jean Psichari), de poètes grecs contemporains (Miltiadis Malakassis, Ioannis Gryparis, Kostis Palamas, Ioannis Kambyssis, Alexandros Pallis, etc.), enfin sur des vers de son propre cru, car Riadis avant d'être musicien s'était distingué comme poète sous le nom d'Emilios Eletheriadis dans les revues littéraires d'Athènes et Thessalonique. Quelques unes des mélodies de Riadis furent jouées aux concerts parisiens en présence de l'auteur entre 1912 et 1914. Mais, s'il est surtout connu pour ses mélodies, Riadis a aussi composé de la musique de chambre, de la musique de scène, de la musique symphonique, des opéras (inachevés), etc. Ses débuts prometteurs aux "petits" concerts (Salon d’Automne, Concerts Touche, Le Lied en tous pays, etc.), dans des salons parisiens (comme celui du docteur Henri Châtellier et son épouse, née Jousset, au 8, rue des Saussaies) mais aussi lors de concerts plus importants, à la Société Nationale de Musique (SNM), le 1er mars 1913 (397e concert), et à la Société Musicale Indépendante (SMI), le 4 mai 1914, laissaient augurer une belle saison 1914-1915, avec plusieurs projets d’œuvres symphoniques pour les "grands" concerts et de publications littéraires et musicale. Cependant la tournure historique des événements allait en décider autrement et mettre prématurément un terme à la carrière parisienne du compositeur.


THESSALONIQUE (1915-1935) : LE RETOUR AU PAYS NATAL ET LA MATURITE

Au retour définitif de Riadis à Thessalonique en 1915, sa ville natale, il y devint professeur de piano et vice-directeur du Conservatoire National de Thessalonique (Κρατικό Ωδείο Θεσσαλονίκης), qui venait d'être fondé, jusqu'à sa mort prématurée en 1935, poursuivant inlassablement sa tâche de compositeur.
Cependant, ce n'est que rarement que ses mélodies figurèrent désormais au programme des salles parisiennes, souvent à la faveur de tournées d'interprètes hellènes, dont Gina Bachauer, et occasionellement de concerts de musiciens français comme les pianistes Eugène Wagner, Jean Wiener, Marie Panthès, etc. ou la cantatrice Fanny Malnory-Marseillac par exemple, ou d'artistes établis à Paris comme le hongrois Tibor Harsanyi, l'arménienne Marguerite Babaïan, la grecque Speranza Calo-Séailles et ses élèves dont le grec Simos Xenos, etc. A Lyon, la cantatrice Paule de Lestang, épouse de Léon Vallas, restée en contact avec le compositeur, garda à son répertoire les mélodies d'Emile Riadis. En revanche, le public français n'a jamais eu l'occasion de découvrir le reste des oeuvres du compositeur de Salonique : pièces pour piano, musique de chambre, etc.
Parallèlement à son enseignement au Conservatoire, Riadis joua un rôle actif dans la vie culturelle de sa ville, Salonique, même si son choix de rester en "province" a nui au plein épanouissement de sa musique au sein même de son pays et notamment à Athènes. Malgré tout il ne cessa naturellement pas de composer des œuvres musicales diverses, participa à des concerts, donna des conférences dont certaines furent publiées, et continua à éditer des poèmes et des articles de critique d'art ou musicale dans les périodiques de Thessalonique et d'Athènes. Emile Riadis n'a jamais abandonné la poésie, continuant à publier des vers dans la presse, désormais affranchis de l'aspect souvent patriotique d'avant 1912. Il fréquenta de nombreuses personnalités grecques du monde des Belles-Lettres, mais il faut surtout évoquer la correspondance, de 1926 à 1927, entre Emile Riadis et Kostis Palamas (1859-1943), le poète le plus important de sa génération ; c’est au compositeur que revient le mérite d’avoir convaincu le poète de se rendre à Thessalonique pour y célébrer le cinquantenaire de la publication du premier poème de Palamas. Celui-ci inspira par ailleurs à Riadis quelques-unes de ses plus belles mélodies, dans le cycle des Lamentations dont les poèmes sont extraits du célèbre recueil intitulé Tombeau (1898) dédié par Palamas à son fils Alkis, mort prématurément à l'âge de cinq ans. Emile Riadis s'inscrit donc à la fois dans le paysage musical français du début du XXe siècle et dans la géographie musicale grecque, pour ne pas employer l'expression un peu abusive d'"école nationale hellénique" qui est le plus souvent employée. Il figure parmi les figures les plus importantes de la musique savante grecque du premier tiers du siècle passé, à côté de Manolis Kalomiris (Smyrne, 1883‑Athènes, 1962), considéré comme le chef de file de ce mouvement musical, à côté du célèbre chef d'orchestre Dimitri Mitropoulos (Athènes, 1896‑Milan, 1960), tout à la fois pianiste virtuose et compositeur, et à côté de quatre compositeurs venus comme lui parfaire leur formation musicale à Paris : Mario Varvoglis (Bruxelles, 1885‑Athènes, 1967), Petro Petridis (Nigde, 1892‑Athènes, 1978), Georges Poniridy (Istanbul, 1892‑Istanbul, 1982), Dimitri Levidis (Athènes, 1886‑Athènes, 1951). Le premier directeur du Conservatoire d'Etat de Thessalonique, Alexandre Kazantzis, parle même du «groupe des quatre» formé par Riadis, Kalomiris, Varvoglis et Mitropoulos. Le talent de compositeur de Riadis fut récompensé officiellement par l'Etat grec le 15 novembre 1923, lorsqu'on lui remit, ainsi qu'à ses confrères Mario Varvoglis et Napoléon Lambelet, la Grande Médaille de Grèce des Lettres et des Arts [Εθνικόν Αριστείον Γραμμάτων καί Τεχνών]. Riadis est aussi l'un des membres fondateurs de l'Union des Compositeurs Grecs fondée le 12 février 1931 à Athènes, quatre ans avant sa disparition prématurée.
A noter que cinq ans après les hommages rendus à Emile Riadis à Athènes et Thessalonique, en 1992, le compositeur grec Tsalahouris Philippos a composé une oeuvre pour cordes en hommage à Emile Riadis : Adagietto, op. 27. In memory of the composer Aimilios Riadis (1997).

SALONIQUE

(Paroles de l'une des trois mélodies du recueil
Jasmins et Minarets. Chansons orientales
publié à Paris en 1913 ; paroles d'Emile Riadis)

Salonique, je te vois toujours, charmante,
sous le regard si triste de l'Olympe.
Salonique, tes fleurs et l'écume de ta mer
me bercent toujours.
Solitaire absent
je sens encore un regard triste
dans mon âme qui s'éteint...
Qui s'allume, qui s'éteint
Je sens une odeur de jasmin
qui m'entoure et meurt...

© All rights reserved. Dimitra Diamantopoulou-Cornejo
1994-2016


Contact : manuelcornejo2000(@)gmail.com
Nous remercions par avance toute personne susceptible d'avoir des informations sur Emile Riadis, la poétesse-dramaturge Jeanne Valcler, Mme Edouard Célérier, la cantatrice Fanny Malnory-Marseillac, l'écrivain Pierre-Charles Jablonski, les séances musicales du salon du docteur Henri Châtellier de bien vouloir nous contacter.

RIADIS ET RAVEL



RIADIS ET RAVEL
S'il ne fait aucun doute que Riadis a profondément admiré l'œuvre de Ravel, qu'il en a particulièrement savouré l'écriture pianistique, nous ne disposons toujours d'aucun élement tangible sur la rencontre entre les deux hommes. Dès 1913, les portraits biographiques de Riadis parlent des conseils qu’il reçut de Gustave Charpentier et de Maurice Ravel. Selon Karatzidis, ancien élève et proche ami de Riadis, Ravel se serait empressé de louer le talent musical du pianiste grec en disant de lui "mon génial élève, le Grec Riadis" (1937). Octave Merlier, enthousiaste directeur de l’Institut d’Athènes, renchérira abusivement en affirmant : "Le vrai génie n'est pas jaloux du génie. Debussy et Ravel, qui avaient découvert Riadis, l'imposent à Paris" (1952). Il est difficile de discerner la part de vérité qui se cache derrière et il ne faut pas exclure totalement que Riadis à son retour de France se soit forgé en quelque sorte une légende sur son parcours musical parisien et ait amplifié l'importance des rencontres qu'il avait pu faire. Quant aux "conseils" que Ravel aurait prodigué à Riadis, le terme est suffisamment vague pour que l'hypothèse d'une ou plusieurs rencontres, par exemple à la faveur de tel ou tel concert parisien, soit en revanche assez plausible.
Par exemple, lors d'un concert donné à l'Akademia Raymond Duncan en 1912, Emile Riadis accompagna Marguerite Babaïan notamment dans l'interprétation de deux des Chansons populaires grecques de Maurice Ravel (voir Cahiers Maurice Ravel n°13, 2010, p. 149-192). Par ailleurs, il est probable que Riadis ait assisté au concert donné le 27 mai 1913 Salle Pleyel : Ravel accompagnait lui-même au piano ses Mélodies populaires grecques avec Speranza Calo-Séailles, cantatrice grecque interprète de Riadis depuis 1912. De même Ravel, peut-être présent au concert donné en 1912 par Emile Riadis et Marguerite Babaïan en 1912, a peut-être assisté à un ou plusieurs des concerts où les mélodies de Riadis figuraient au programme, notamment lors de conférences musicales de Calvocoressi. Par ailleurs, nous savons que Riadis s’était lié d’amitié avec Paul Ladmirault qui le recevait régulièrement à son domicile (129, rue Legendre, Paris XVIIe), comme l'atteste la correspondance du compositeur nantais. La lecture de celle-ci montre que les deux hommes allaient souvent rejoindre le critique Calvocoressi (164, rue de Courcelles, Paris XVIIe). Dès lors, il n'est pas exclu que Riadis ait participé à quelques unes des mémorables soirées données chez le frère de Mme Sert, Cipa Godebski (rue d'Athènes), l'un des points de ralliement habituel des "Apaches" (Maurice Ravel, Florent Schmitt, Paul Ladmirault, Michel-Dimitri Calvocoressi ("Calvo"), Emile Vuillermoz, Ricardo Viñes, Lucien Garban, Marcel Chadeigne, Désiré-Emile Inghelbrecht, Maurice Delage, Tristan Klingsor, Léon-Paul Fargue, Raoul Bardac, etc. etc.), à proximité du Conservatoire national (rue de Madrid) et d'une salle de concerts alors très fréquentée, la Salle des Agriculteurs de France (8, rue d'Athènes).
Concernant Riadis et Ravel, il faut surtout relever l'existence d'une œuvre pour piano de Riadis intitulée Hommage à Ravel - Εγκώμιο στό Ραβέλ, dont le manuscrit est inédit : les titres poétiques et suggestifs des trois parties de l'œuvre - 1. Prélude aux Rossignols de Saint-Jean de Luz, 2. Sarabande pour une maman défunte, 3. Célébration. Finale - ainsi que l'écriture pianistique attestent indéniablement l'influence de l'œuvre ravélienne sur le compositeur grec. Les deux premiers mouvements furent donnés en 1ère audition par Dimitri Mitropoulos, le fameux chef d'orchestre, le 4 février 1925 au Théâtre Olympia d'Athènes (actuel siège de l’Opéra National Hellénique) lors d'un concert intégralement composé d'œuvres de Riadis ; nous ignorons totatement si Ravel lui-même a eu vent de cet hommage pianistique. Cette œuvre a été enregistrée récemment par le pianiste Stefanos Nassos (ou Stefanos Nasos), dans le 2e CD d’œuvres de Riadis édité par la maison de disques athénienne Lyra ; ce pianiste vient notamment de faire (re)découvrir l'hommage ravélien de Riadis à Helsinki le 8 décembre 2002 à l’Académie Sibelius d’Helsinki et le 24 janvier 2003 (écouter l'enregistrement en concert de l'Hommage à Ravel en cliquant sur le mouvement que vous souhaitez découvrir : 1er mouvement, 2e mouvement, 3e mouvement et finale).

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CRITIQUES

"Le groupe des quatre"
Varvoglis, Mitropoulos (au centre en haut), Kalomiris (au centre en bas), Riadis, ca. 1931


QUELQUES AVIS SUR EMILE RIADIS


Conférence-concert « Géographie musicale de l’Europe contemporaine » par Michel-Dimitri Calvocoressi, 14 mars 1914, Salle Villiers :

"M. Emile Riadis, jeune compositeur macédonien, doit être placé au premier rang de nos découvertes. Sa verve mélodique surprend et séduit par sa spontanéité et son imprévu, rehaussée de savoureuses harmonies dont les témérités même ne sont pas sans charme. Ses Mélodies macédoniennes furent chantées par Mlle [Fanny] Malnory et accompagnées par M. Armand Lacroix mieux qu'avec talent : avec une compréhension parfaite des moindres intentions de l'auteur..."
Paul LADMIRAULT, Revue Musicale SIM, 1er avril 1914, p. 56.
Concert de la SMI, 4 mai 1914, Salle Pleyel :
"Au milieu de tous ces conquistadores [Manuel de Falla, etc.] s'était glissé un byzantin subtil : M. Emile Riadis. Et ce voisinage ne lui a pas nui. Ses nouvelles mélodies pleines de sonorités rares, d'agrégats savoureux, de témérités harmoniques parfois inquiétantes mais dont la souplesse orientale de l'auteur se tire avec la grâce d'un équilibriste, furent chantées avec grand talent par Mme Gaillard remplaçant Madame Vicq-Challet indisposée, et très musicalement accompagnées par M. Armand Lacroix. "
Paul LADMIRAULT, Revue Musicale SIM, 15 mai 1914, p. 7.
"Perdu, comme le Greco parmi les ibériens [Manuel de Falla, etc.], M. Emile Riadis, jeune compositeur hellène, démontra une fois de plus, à l'aide de trois mélodies, qu'il est un des plus rarement doués de sa génération ! Mme Ceccaldi-Gaillard remplaça inopinément dans leur interprétation, Mme G. Vicq annoncée mais subitement indisposée. Mme Ceccaldi-Gaillard n'a pas dû regretter son juste dévouement. Etant donné le peu de temps dont elle disposa, elle chanta avec un étonnante sûreté : Une Jeune Fille parle [poème de Jean Moréas] ; Les Courlis [poème de Jean Moréas] ; Cette Fille, elle est morte [poème de Paul Fort], et remporta un succès très accentué en ces musiques exquises, dont la dernière particulièrement est un petit chef-d'œuvre d'expression et de juste déclamation lyrique. Pour une fois, le public fut clairvoyant en partageant ses plus grandes faveurs, ce soir-là, entre Emile Riadis et Manuel de Falla, duquel Mme Bathori-Engel, avec sa perfection coutumière dans la diction, détailla, accompagnée par l'auteur, les Colombes, Chinoiserie et la lumineuse et séduisante Séguedilla, qu'il lui fallut répéter !"
Le Monde Musical, n°9, 15 mai 1914, p. 157.
"Terminons cette revue des races latines en inscrivant deux personnalités marquantes parmi les jeunes musiciens méridionaux : le Grec Calomiris aux mélodies fortement teintées de couleur nationale et possédant une vie intense, le Macédonien Riadis, tempérament fougueux dont les recherches ultra-modernes ne reculent devant aucune audace, mais dont quelques mélodies enclosent en leurs strophes tout le charme languide et les ardeurs cachées du mol et sensuel Orient. "
"Riadis, musicien […] moderne, a réussi, grâce aux ressources multiples de la nouvelle technique harmonique, des évocations plus précises de l'atmosphère nationale... encore que son art ait quelque chose d'agressif et de forcé qui révolte bien des sensibilités."
Henry WOOLLETT, Histoire de la Musique depuis l'Antiquité à nos jours, Paris, M. Eschig, 1924, vol. IV, p. 147-148 et p. 282.
"Vers 1915, une nouvelle équipe de jeunes aspirants-compositeurs commençait déjà ses études dans les conservatoires de Paris, de Bruxelles, d'Allemagne, d'Autriche. La plupart d'entre eux étaient fortement mus par l'aspiration commune de créer une musique nationale mais en excluant l'emploi, dans le texte de leurs travaux, des thèmes populaires. L'esthétique des Cinq Russes leur paraissait depuis longtemps dépassée par les acquisitions de la musique moderne. Formés dans des ambiances variées, ils subirent nécessairement des influences diverses. Ceux venant de Paris y acquirent cette richesse harmonique que prodigua Debussy, cette clarté de style et cette maîtrise d'orchestration que légua le regretté Maurice Ravel, cette vigueur rythmique, cette sobriété puissante et classique qu'incarne le meilleur Strawinsky. Ils y cueillirent également le sens vif d'une polyphonie réelle et se détournèrent des écritures fictives. Citons les principaux membres de cette équipe : Émile Riadis, naquit à Salonique et y mourut récemment en pleine maturité. Il laisse de nombreuses mélodies dont quelques-unes constituent de magnifiques spécimens de lieder grecs. Ses manuscrits, encore inédits et inconnus des musiciens et du public, contiennent, nous dit-on, des œuvres symphoniques et chorales du plus haut intérêt..."
Petro PETRIDIS, "La musique grecque", Revue Internationale de Musique, n°II, mai-juin 1938, p. 249-252.


© Dimitra Diamantopoulou-Cornejo

OEUVRES : MELODIES


CATALOGUE DES MELODIES EDITEES D’EMILE RIADIS


MELODIES POUR VOIX ET PIANO

- Chansonnette orientale (poème de Malakassis, dédiée à Spéranza Calo), publication en fac-similé du manuscrit autographe dans la revue d'avant-garde Les Feuilles de Mai (Art, poésie, mouvement social) [Nevers], n°1, novembre-décembre 1912-janvier 1913, pp. 28-29.

- Jasmins et Minarets (Chansons orientales) (paroles et musique de Riadis, recueil dédié à Paul Ladmirault), Paris, Editions Stéphane Chapelier (SC 105, SC 106, SC 107), 1913. (© Combre)
1. Raïka, 2. L'odalisque, 3. Salonique
(1ère audition du cycle le 1er mars 1913, Salle Pleyel à Paris, au 397e concert de la Société Nationale de Musique (SNM), par la cantatrice Speranza Calo-Séailles et le pianiste Armand Lacroix)

- Berceuse (paroles et musique de Riadis, dédiée à René Lenormand), Paris, Editions Stéphane Chapelier (SC 135), 1913. (© Combre)

- La fiancée de l'ombre (poésie et musique de Riadis, dédiée à Fanny Malnory), Paris, Editions Maurice Senart (MS&Cie 4024), 1913. (© Salabert)
- Trois chansons macédoniennes (paroles de Riadis, recueil dédié à Gustave Charpentier), Paris, Editions Maurice Senart (MS&Cie 4439-3432, MS Cie 4440-3432, MS&Cie 4441-3432),
1914. (©
Salabert)
1. L’aveugle au métier (dédiée à Mme Edouard Célérier), 2. L’orpheline (dédiée à Maurice Senart), 3. L’esprit du lac et le roi (dédiée à Gustave Charpentier)
- Cinq chansons macédoniennes (paroles et musique de Riadis), Paris, Editions Maurice Senart (MS&Cie 3432), 1914. [version bilingue français-grec] (© Salabert)
1. Au métier (dédiée à Mme A. Duhil), 2. Les plaintes de la jeune fille (dédiée à Maurice Senart), 3. L’esprit du lac et le roi (dédiée à Gustave Charpentier), 4. La fiancée de l’ombre (dédiée à Fanny Malnory-Marseillac), 5. Berceuse (dédiée à Florent Schmitt)
- Treize petites mélodies grecques, 1er cahier, Paris, Editions Maurice Senart (EMS 4373), 1921. [version bilingue français-grec] (© Salabert ; cahier n°1 disponible sur le site de diffusion de partitions di-Arezzo)
1. Ni kaliméra (poème de Gérard de Nerval, dédie à René Lenormand), 2. Luth (paroles et musique de Riadis, dédiée à René Lenormand), 3. Demande (paroles et musique de Riadis, dédiée à Denis Lavrangas), 4. Automnal (poème de Malakassis, dédiée à Manolis Kalomiris), 5. Chansonnette (poème de Malakassis, dédiée à Mario Varvoglis), 6. Musique (poème de Malakassis, dédiée à Constantin Sphakianakis),
- Treize petites mélodies grecques, 2e cahier, Paris, Editions Maurice Senart (EMS 4374), 1921. [version bilingue français-grec] (© Salabert)
7. Rencontre (paroles et musique de Riadis, dédiée à Nina Phocas), 8. La chanson du vieux bey (paroles et musique de Riadis, dédiée à Nina Phocas), 9. Sérénade (paroles et musique de Riadis, dédiée à Nina Phocas), 10. La chanson de l’odalisque (paroles et musique de Riadis, dédiée à Nina Phocas), 11. La chanson de l’adolescent (paroles et musique de Riadis, dédiée à Nina Phocas), 12. La fille et le chasseur (paroles et musique de Riadis, dédiée à Nina Phocas), 13. La danseuse (paroles et musique de Riadis, dédiée à Fernand Richon).
- La chanson du vieux bey / Lied des alten Bey, in Mélodies grecques / Ελληνικά Τραγούδια / Griechische Lieder, Wien, Universal Edition AG (UE 12759a), 1960. [version trilingue français-grec-allemand] (© Universal Edition AG)
- La jeune fille à la fontaine / Ging ein Mädchen zu der Quelle, in Mélodies grecques / Ελληνικά Τραγούδια / Griechische Lieder, Wien, Universal Edition AG (UE 12759b), 1960. [version trilingue français-grec-allemand] (© Universal Edition AG)
- Τραγούδια [Mélodies], Thessalonique, Techni-Makedoniki Kallitechniki Etaireia, 1973, partie I. (© Techni, Makedoniki Kallitechniki Etaireia, Sachtoyri 13, Thessalonique (Grèce), tel : 231.0222130, tel : 231.0276725) [15 mélodies éditées par le musicologue Fivos Anoyanakis, en grec uniquement]
I. cycle de trois mélodies Μοιρολόγια [Lamentations] (extraits du poème "Ό τάφος" [La tombe] de Kostis Palamas) : 1. Άφκιαστο κι αστόλιστο [Ni préparé, ni orné ... ], 2. Τά μαλλιά σου όλόχυτα [Tes cheveux décoiffés ...], 3. Στό ταξίδι πού σέ πάει [Au voyage qui t'emmène ...] ; II. Εννιά μικρά ρωμέϊκα τραγούδια [Neuf petites mélodies grecques modernes] : 1. Χήρα [La veuve] (paroles et musique de Riadis), 2. Έρωφίλη [Erofili] (poème de Ioannis Kambyssis), 3. Τουρκάλα [La Turque] (poème d'Alexandre Pallis), 4. Μισσιριώτισσα [L'Egyptienne] (poème d'Alexandre Pallis), 5. Άρβανίτισσα [La fille d'Epire du Nord] (poème d'Alexandre Pallis, mélodie dédiée à Petros Epitropakis), 6. Πατρινούλα [La fille de Patras] (poème d'Alexandre Pallis), 7. Χάϊντε, χούρδε [Haïde, hourde] (poème d'Alexandre Pallis), 8. Μάγισσα [La tsigane] (paroles et musique de Riadis), 9. Κόρη στή βρύση [La jeune fille à la fontaine] (paroles et musique de Riadis) ; III. Réédition de 4 mélodies du recueil Treize petites mélodies grecques : 1. (n°11, version différente) Τού έφήβου τό τραγούδι [La chanson de l'adolescent], 2. (n°10) Τής όδαλίσκης τό τραγούδι [La chanson de l'odalisque] (dédiée à Nina Phocas), 3. (n°3) Ρώτημα [Demande] (dédiée à D. Lavrangas), 4. (n°12) Ή κόρη καί ό κυνηγός [La fille et le chasseur] (dédiée à Nina Phocas).
- Τραγούδια [Mélodies], Thessalonique, Techni-Makedoniki Kallitechniki Etaireia, 1997, partie II. [7 mélodies éditées par Maria Dimitriadou-Karayannidou, version bilingue français-grec] (© Techni, Makedoniki Kallitechniki Etaireia, Sachtoyri 13, Thessalonique (Grèce), tel : 231.0222130, tel : 231.0276725, ISBN : 960-86148-0-5
I. Edition de manuscrits des Treize petites mélodies grecques : 1. (n°4) Οί στοχασμοί μου / Automnal ; 2. (n°5) Chansonnette ; 3. Musique (n°6).
II. Edition de mélodies manuscrites isolées : 4. Musique (poème de Jean Psichari) ; 5. Νανούρισμα [Berceuse] (paroles et musique de Riadis) ; 6. Κρίνο καί ζέφυρος [Le lys et le zéphyr] (paroles et musique de Riadis) ; 7. Η νύχτα [La nuit] (paroles et musique de Riadis).

MELODIES POUR VOIX ET PETIT ENSEMBLE INSTRUMENTAL
- Χορευτικά τραγούδια [Mélodies dansantes], in Έλληνικές χορωδίες, Χορευτικά τραγούδια [Chœurs grecs, Mélodies dansantes], Thessalonique, Impr. Pantotyp, sans date [ca 1924], pp. 21-28. [2 mélodies pour 2 voix (soprano et mezzo), clarinette, violon, alto, violoncelle et piano]
CHANTS POPULAIRES HARMONISES
- Griechische, Albanische und Rumänische Volkslieder [Chants populaires grecs, albanais et roumains], Mainz, B. Schott's und Söhne (Edition Schott 559, Das Lied der Völker, tome 9), sans date [1928]. [10 chants populaires grecs harmonisés par Riadis, version bilingue allemand-grec ; 3 chants populaires albanais harmonisés par Riadis, version bilingue allemand-albanais ; collection Das Lied der Völker dirigée par Heinrich Möller] (© Schott, ISMN : M-001-03164-6)
I. 10 chants populaires grecs : 1. (n°3 du recueil) Έχε γειά / Lebe wohl ! [Porte toi bien], du Péloponnèse et de Roumeli ; 2. (n°4) Ή Γαρουφαλιά / Garufalià [L'œillet], danse cyclique du Péloponnèse ; 3. (n°5) Στ'άγιου Θόδωρου τό βουνό / Am St. Theodorsberg [Sur la montagne de Saint Théodore] ; 4. (n°5) 6. Τό γιασεμί / Der Jasmin [Le jasmin], d'Athènes, XIXe siècle ; 5 (n°7) Πάλι συννέφιασ'ούρανός / Waisenkind [Le ciel est de nouveau nuageux], de Râvna en Chalcidique ; 6. (n°8) Θάλασσα, πικροθάλασσα / O Meer, du grausam bittres Meer [Mer, mer amère], de Râvna en Chalcidique ; 7. (n°9) Ή Αύγηνούλα / Awjinula [La petite aube], de Chalcidique ; 8. (n°10) Ή Δέσπω / Despo [Despo] ; 9. (n°11) Ό Χάρος / Der Tod [La mort], de Mani ; 10 (n°12) Γιά τά σένα καί γιά μένανε / Für dich und für mich [Pour toi et pour moi], d'Athytos en Chalcidique
II. 3 chants populaires albanais : 1. (n°13 du recueil) Kënga é Ali Pachës / Ali Pascha [Ali Pacha], chanté par Paparaphael de Korytsa ; 2. (n°14) Pliot mola lülé / Brautlied [Le chant de la mariée], chanté par Paparaphael de Korytsa ; 3. (n°15) Oda me tavane / Zimmer mit Altan [Chambre avec toiture], de Berat.
ŒUVRES POUR CHŒURS
- Έλληνικές χορωδίες [Chœurs grecs], in Έλληνικές χορωδίες, Χορευτικά τραγούδια [Chœurs grecs, Mélodies dansantes], Thessalonique, Impr. Pantotyp, sans date [ca 1924], p. 3-20. [3 chants populaires grecs arrangés pour chœur mixte à quatre voix et piano, version grecque uniquement]
1. Έχε γειά [Porte toi bien], chant populaire du Péloponnèse et de Roumeli, 2. Πάλι συννέφιασ'ούρανός [Le ciel est de nouveau nuageux], chant populaire de Râvna en Chalcidique, 3. Ή Γαρουφαλιά [L'œillet], chant populaire du Péloponnèse
- Liturgie de Saint Jean Chrysostome et autres compositions religieuses d'Emile Riadis : Liturgie de Saint Jean Chrysostome, Petite doxologie, Acolouthie du Vendredi Saint, Acolouthie de la Résurrection, Athènes,
Institut Français d'Athènes (Série musicale, n°5), 1952. [préface d'Octave Merlier, édition posthume de 4 œuvres de Riadis par Karatzidis] (© Institut Français d’Athènes)




ARCHIVES DANS LESQUELLES SONT CONSERVEES DES PARTITIONS ET ENREGISTREMENTS D'OEUVRES D'EMILE RIADIS

FRANCE
Archives privées de Mme Dimitra Diamantopoulou-Cornejo.
Bibliothèque Nationale de France, Département de Musique, Paris.

GRECE
Bibliothèque «Lilan Voudouri» du Palais des Amis de la Musique (Megaron), Athènes: don de la collection privée de Mme Ismini Tzermia-Sakellaropoulou. Directrice de la bibliothèque : Stefania Merakou / Στεφανία Μεράκου. Directeur du Megaron : Christos Lambrakis / Χρήστος Λαμπράκης.
Bibliothèque du Conservatoire d’Etat de Thessalonique.
Bibliothèque Nationale de Grèce, Athènes.
Archives de la Radio-télévivion grecque ERT, Athènes.
Archives privées de M. Byron Fidetzis (chef d'orchestre), Athènes.
Archives privées de M. George Leotsakos (musicologue), Athènes.
Achives privées de Mme Aliki Goulara (avocate des ayant droit d’Emile Riadis), Thessalonique.
Archives privées de Mme Febi Nikolaïdou-Stamatatou (cantatrice), Thessalonique.
Archives privées de feu M. Fivos Anoyanakis (musicologue), Athènes.
© All rights reserved. Dimitra Diamantopoulou-Cornejo

DISCOGRAPHIE




CD

Andis ya oniro. Erga Ellinon Sintheton 19os-20os eonas, © Universal, 2003, 12 CDs. (Olympic Games Celebration Edition)
Oeuvres de Riadis : 9 mélodies pour voix et piano sur le CD 12, n°21 à 29.
Artistes : Mata Katsouli (voix), Nelly Semitekolo (piano).
Livret en grec moderne uniquement, pp. 223-224, mais le volumineux coffret existe également en version anglaise uniquement, Works by Greek Composers 19th-20th Century, disponible par exemple à la librairie du Musée Archéologique d'Athènes.
Se procurer le coffret avec livret en anglais : FNAC ; Disc-order.com (en anglais / en français / en espagnol) ; STUDIO52.gr (en grec / en anglais)
Se procurer le coffret avec livret en grec : MUSICAL.gr (en anglais / en grec)






Αιμιλίου ΡΙΑΔΗ, ΕΡΓΑ III / Emilios RIADIS, WORKS III, © Lyra (CD 0790), 2002. Avec le soutien de l'Union des Thessaloniciens d'Athènes. Sous la direction artistique du chef d'orchestre Byron Fidetzis.
Œuvres : 1e Sonate pour violoncelle et piano, 2e Sonate pour violoncelle et piano.
Artistes : Byron Fidetzis / Βύρων Φιδετζής (violoncelle), Maria Asteriadou / Μαρία Αστεριάδου (piano).
Pour se procurer le disque : LYRA (malheureusement en grec uniquement) ; STUDIO52.gr (en anglais / en grec).





Αιμιλίου ΡΙΑΔΗ, ΕΡΓΑ II / Emilios RIADIS, WORKS II: THE VOCAL CHAMBER MUSIC WORKS. THE PIANO WORKS, © Lyra CD 0718, 2001.
Avec le soutien de l'Union des Thessaloniciens d'Athènes. Sous la direction artistique du chef d'orchestre Byron Fidetzis. Livret bilingue grec-anglais rédigé par le musicologue George Leotsakos.
Œuvres: 2 Mélodies et 5 Mélodies dansantes pour soprano, mezzo, clarinette, violon, alto, violoncelle, piano et tambourin (écouter ici la première, ici la troisième et ici la cinquième de ces cinq chansons), Calme (vers de Jeanne Valcler) pour piano, voix et violoncelle, Choeurs grecs (écouter ici le premier choeur), 2 Quatuors vocaux avec piano, Petite doxologie, Acolouthie du Vendredi-Saint, Acolouthie de la Résurrection, Hommage à Ravel pour piano (3 mouvements) (1er enregistrement mondial) (écouter l'enregistrement en concert de l'Hommage à Ravel en cliquant sur le mouvement que vous souhaitez découvrir : 1er mouvement, 2e mouvement, 3e mouvement et finale), 2 Danses grecques pour piano.
Artistes: Martha Arapi (soprano), Mata Katsouli (soprano), Eva Revidi (mezzo-soprano), Simon Vassilopoulos (tenor), Georges Vassilakis (basse), Stathis Kiossoglou (clarinette), Yorgos Demertzis / Γιώργος Δεμερτζής (violon), Paris Anastassiadis (alto), Byron Fidetzis / Βύρων Φιδετζής (violoncelle), Savvas Zannas (tambourin), Domna Evnouchidou (piano), Calliope Germanou (piano), Stefanos Nassos (piano), Aris Gharouphalis (piano), George Constanzos Greek Music Archive Choir.
Pour se procurer le disque : LYRA (malheureusement en grec uniquement) ; STUDIO52.gr (en grec / en anglais) ; Amazon.co.uk





Αιμιλίου ΡΙΑΔΗ, ΕΡΓΑ I / Emilios RIADIS, WORKS I, © Lyra (CD 0116), 1994. Avec le soutien de l'Union des Thessaloniciens d'Athènes. Sous la direction artistique du chef d'orchestre Byron Fidetzis. Livret bilingue grec-anglais rédigé par le musicologue George Leotsakos.
Œuvres: 1er Quatuor à cordes, 1er Quatuor Ombres macédoniennes pour 2 pianos. (écouter ici un extrait et ici quatre extraits)
Artistes: Yorgos Demertzis / Γιώργος Δεμερτζής (1er violon), Dimitris Handrakis / Δημήτρης Χανδράκης (2e violon), Paris Anastassiadis (alto), Byron Fidetzis / Βύρων Φιδετζής(violoncelle), Domna Evnouchidou (piano).
Pour se procurer le disque : LYRA (malheureusement site en grec uniquement) ; FNAC (en français) ; STUDIO52.gr (en anglais / en grec) ; MUSICAL.gr (en anglais) ; DONDELEO (en italien) ; Amazon.de (en allemand) ; Amazon.co.uk ; JPC.de (en anglais / en allemand ; 4 extraits en écoute) ; LESEN.de (en allemand) ; BUECHER.de (en allemand) ; LAUT.de (en allemand ; compare prix)
Pour voir un descriptif du disque : GREEK-MUSIC
Lila ADAMAKI, Songs of my homeland / Tragoudia tis patridas mou, © LYRA (ML 0199), 1996.
Œuvres de Riadis : 1 mélodies pour voix et piano La chanson du vieux bey.
Autres compositeurs : Paulo Carrer, Nicolaos Mantzaros, Spyros Samaras, Napoleon Lambelet, Manolis Kalomiris, Theodore Spathis, Petros Petridis, Antiochos Evangelatos, Yorgos Kazassoglou, Yannis Konstantinidis, Maria Kalogridou, Manos Hadjidakis, Mikis Theodorakis.
Artistes: Lila Adamaki (soprano), Yannis Papadopoulos (piano).
Pour voir un descriptif du contenu du disque : GREEK-MUSIC
Pour se procurer le disque : Amazon France ; Amazon.com (en anglais) ; STUDIO52.gr (en anglais / en grec) ; MUSICAL.gr (en anglais / en grec)
Site officiel de la cantatrice Lila Adamaki (en grec / en anglais / en français)



Lila ADAMAKI, Songs of the world, © MINOS-EMI Classics (7243 5 26315 2 0), 2000.
Œuvres de Riadis : 1 mélodie pour voix et piano Berceuse.
Autres compositeurs : Kurt Weill, Friedrich Holländer, Hugo Wolf, Reynaldo Hahn, Gabriel Fauré, P. I. Tchaikovsky, Benjamin Britten, George Gershwin, Charles E. Ives, Heitor Villa-Lobos, Enrique Granados, Xavier Montsalvatge, Manolis Kalomiris, Mikis Theodorakis.
Artistes: Lila Adamaki (soprano),Yannis Papadopoulos (piano).
Pour se procurer le disque : aucun site internet répéré où se procurer le CD
Site officiel de la cantatrice Lila Adamaki (en grec / en anglais / en français)



DISQUES VINYLES


Greek "Lieder", Greek folk songs, © Philips (N 00744 R) (Pays Bas-Neederland), 1955.
Œuvres de Riadis: 4 mélodies pour voix et piano Τού γέρο μπέη τό τραγούδι [La chanson du vieux Bey], Ρώτημα [Demande], Ή τσιγγάνα [La gitane], Ή κόρη καί ό κυνηγός [La fille et le chasseur], pour voix et piano.
Autres compositeurs: Manolis Kalomiris, Alekos Albertis, Nikolaos Lavdas, Th. Spathis.
Artistes: Zoï Vlachopoulou (chant), Litsa Liotsi (chant), Elli Nikolaïdou (piano).



Emilios RIADIS, LIEDER, © Fidelity-Ministère de l'Education de Grèce (EP 8868), 1961.
Œuvres: 7 mélodies pour voix et piano Μουσική [Musique], Ρώτημα [Demande], Ή κόρη καί ό κυνηγός [La fille et le chasseur], Άντάμωμα [Rencontre], Τού γέρο-μπέη τό τραγούδι [La chanson du vieux bey], Τραγουδάκι [Chansonnette], Τής όδαλίσκης τό τραγούδι [La chanson de l'odalisque].
Artistes: Myrto Douli (chant), Yiannis Papadopoulos (piano).


Polyna SAVRIDI, Sings of Greece, © Stand (SLP 405) (Etats Unis-USA), 1961.
Œuvres de Riadis : 7 mélodies pour voix et piano Άντάμωμα [Rencontre], Ή χορευτού [Danseuse], Τό τραγούδι τής όδαλίσκης [La chanson de l'odalisque], Χινοπωρινό [Automnal], Μουσική [Musique], Ή κόρη καί ό κυνηγός [La fille et le chasseur], Νή καλημέρα [Ni kaliméra].
Autres compositeurs: Georges Poniridy, Nezeritis, Manolis Kalomiris, Petros Petridis, Th. Spathis, Nikos Hadjiapostolou.
Artistes : Polyna Savridi (chant), Kalman Novak (piano), Andrew Loyla (flûte).


Note 1 : L'orthographe des noms figurant sur les CD est respectée.

Note 2 : Hors de Grèce, il est malheureusement assez difficile à l'heure actuelle de se procurer les CD de la maison de disques athénienne LYRA (adresse administrative : Lyra, Zalokosta 4, 10671 Athens / Ζαλοκώστα 4, 10671 Αθήνα ; tél : (+30) 210.363.36.03 ; fax (+30) 210.364.51.68) dont le site actuel n'est guère pratique et dont il n'existe pas de version en anglais ou une autre langue que le grec moderne. Une solution est de contacter directement la maison de disques, en anglais ou en grec, par internet en cliquant ici (ou par téléphone ou fax aux numéros ci-dessus) et en donnant les références ci-dessus du ou des CD souhaités.
Sinon, le site en ligne du disquaire grec STUDIO52 en anglais peut être une bonne solution.



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BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE


BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE SUR EMILE RIADIS



BIBLIOGRAPHIE EN LANGUE FRANÇAISE


1. OUVRAGES

  1. DIAMANTOPOULOU-CORNEJO, Dimitra, Les mélodies pour une voix et piano d’Emile Riadis : Aspects esthétiques entre les musique française et grecque au début du XXe siècle, Université de Tours, 2001. (doctorat)
  2. KAKOURI, Ekaterini, L’harmonisation des chansons populaires grecques : l’héritage de Bourgault-Ducoudray et de Maurice Ravel, Université de Paris IV-Sorbonne, 1991. (mémoire de maîtrise inédit co-dirigé par Danièle Pistone et Annie Goffre)
  3. MERLIER, Octavie, Octave Merlier. Un grand Français, un ami de la Grèce, Paris, Les Belles Lettres (Connaissance de la Grèce), 1983. (ouvrage sur un prestigieux directeur de l'Institut Français d'Athènes qui œuvra à la cause de la musique grecque)


2. ARTICLES (sélection)
  1. KALOMIRIS, Manolis, "La musique en Grèce", Le Ménéstrel, n°37, 12 septembre 1924, p. 385a-386b ; n°38, 19 septembre 1924, p. 393a-395a.
  2. KALOMIRIS, Manolis, "Grèce, In memoriam", La Revue Musicale, n°spécial Maurice Ravel, décembre 1938, p. 242-243.
  3. KALOMIRIS, Manolis, "L’évolution de la musique en Grèce", in Atti del Congresso Internazionale di Musiche Popolari Mediterranee e del Convegno dei Bibliotecari Musicali (Palermo, 26-30 giugno 1954), Palermo, Vincenzo Belloti-Ministero della Pubblica Istruzione-Assessorato per la Publica Istruzione della Regione Siciliana, 1959. (réédition presque intégrale de l’article édité par Le Ménestrel en 1924)
  4. MERLIER, Octave (préface), RIADIS, Emile, Liturgie de Saint Jean Chrysostome et autres compositions religieuses pour choeur a cappella, avec adaptation pour orgue ou pour piano par Constantin M. Caratzidis, Athènes, Institut Français d’Athènes (Collection de l’I.F.A., Série musicale, n°5), 1952.

3. NOTICES DE DICTIONNAIRES, ENCYCLOPEDIES OU HISTOIRES DE LA MUSIQUE

  1. BAKER, Theodore, SLONIMSKY, Nicolas, Dictionnaire biographique des musiciens, Marie-Stella Pâris (trad. de l'américain), Alain Pâris (éd. adaptée et augmentée), Paris, Robert Laffont, 1995, t. B, p. 3416b-3417a.
  2. BERNARD, Robert, "XVII. La musique grecque", Histoire de la musique, Paris, Fernand Nathan (Encyclopédie générale de l'homme), 1963, t. IV, p. 1246-1249. [Riadis, p. 1247-1248]
  3. CŒUROY, André, Panorama de la musique contemporaine, Paris, Simon Kra, 1930 (9e éd.), p. 49.
  4. DUFOURCQ, Norbert (dir.), La musique, des origines à nos jours, Paris, Larousse, 1946 (1e ed.), 1947 (2e ed.).
  5. DUFOURQ, Norbert (dir.), "Riadis", Larousse de la musique, 194? [1e éd.], t. 2, p. 265a.
  6. DUMESNIL, René, La musique contemporaine en France, Paris, Librairie Armand Colin (Section de Langues et Littératures, 132), 1930, t. I, p. 95.
  7. DUMESNIL, René, La musique en France entre les deux guerres 1919-1939, Genève-Paris-Montréal, Editions du milieu du monde (Coll. Bilans, 3), 1946, p. 45.
  8. HALBREICH, Harry, "La Grèce", in La Musique. Les hommes, les instruments, les œuvres, Norbert Dufourcq (dir.), Paris, Larousse, 1965, t. II, p. 303bc.
  9. HONEGGER, Marc (dir.), "Riadis, Emilios", Dictionnaire de la musique. Les hommes et leurs œuvres, Paris, Bordas (M.H.), 1986, t. 2, p. 1045a.
  10. LANDOWSKI, Wanda L., L'année musicale 1937, Paris, PUF, 1938, p. 264-266.
  11. LANDOWSKI, Wanda L., "XV. Musique grecque", Histoire de la musique moderne (1900-1940), Paris, Aubier-Editions Montaigne, 1942, p. 153-156.
  12. MICHEL, François (dir.), "RIADIS Aemilios", in Encyclopédie de la musique, Paris, Fasquelle, 1961, t. III, p. 569b.
  13. VIGNAL, Marc (dir.), "Grèce", in Dictionnaire de la Musique, Paris, Larousse (In extenso), 1996, t. 1, p. 835b-839b.
  14. VUILLERMOZ, Emile, Histoire de la musique, Paris, Fayard, 1949, p. 440.
  15. WOOLLETT, Henry, Histoire de la Musique depuis l'Antiquité à nos jours, Paris, M. Eschig, 1924, vol. IV, p. 147-148, p. 282.

BIBLIOGRAPHIE EN ANGLAIS

  1. LEOTSAKOS, George, "Riadis, Emilios", in SADIE, Stanley (éd.), The New Grove Dictionary of Music and Musicians, Londres, Mac Millan, 1980 (1e ed.), vol. 15, p. 826.
  2. LEOTSAKOS, George, "Emilios Riadis (1880-1935)", in Emilios Riadis Works I, Athènes, Lyra (CD 0116), 1994, p. 31-46. [livret du premier CD d’œuvres d’Emile Riadis]
  3. LEOTSAKOS, George, "Riadis, Emilios", in SADIE, Stanley (éd.), The New Grove Dictionary of Music and Musicians, Londres, Mac Millan, 2000 (2e ed.), vol. 21, pp. 313a-314a.
  4. LEOTSAKOS, George, "In the Name of National Identity: Distorsions and Modifications, Hampering a Normal Development of Greek Music From the Fall of Constantinople to the Present Day", conférence à l'Université de Yale, 28 février 2003.
  5. MICHAÏLIDIS, Solon, "Riadis, Emil", in Grove's Dictionary of music and musicians, 1954 (5e ed.), London, Mac Millan, vol. 7, p. 151ab.
  6. RANDEL, Don Michael (éd.), "Riadis [Eleftheriadis ; Khu], Emilios", in The Harvard biographical dictionary of music, Cambridge (Massachusetts)-London (England), The Belknap Press of Harvard University Press, 1996, p. 742ab.



BIBLIOGRAPHIE EN ALLEMAND

  1. DOUNIAS, Minos E., "Riadis", in Die Musik in Geschichte un Gegenwart (MGG), Kassel-Basel-London-New York, Bärenreiter, 1963, vol. 11, col. 420.
  2. JAKLITSCH, Nina-Maria, Manolis Kalomiris (1883-1962), Nikos Skalkottas (1904-1949) : griechische Kunstmusik zwischen Nationalschule und Moderne, 2003.
  3. LAZARIDOU-ELMALOGLOU, Julia, "Riades, Emilios", in Die Musik in Geschichte un Gegenwart (MGG), Kassel-Basel-London-New York, Bärenreiter, 2005, vol. 13.

BIBLIOGRAPHIE EN ITALIEN

  1. SOLMI, Angelo (dir.), "RIADHIS Emilios", Enciclopedia della musica, Milano, Rizzoli Editore, 1972, t. V, p. 208b.



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BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE EN GREC


BIBLIOGRAPHIE EN GREC

OUVRAGES
  1. DIAMANTOPOULOU, Dimitra, Η μουσική καί ή μουσική ζωή τής Θεσσαλονίκης μέχρι το 1924, σύμφωνα με τόν τοπικό ημερήσιο καί περιοδικό τύπο [La musique et la vie musicale de Thessalonique, du début du XXe siècle jusqu’à 1924, à travers la presse locale quotidienne et périodique], Dimitri Yannou (dir.), Université de Thessalonique, septembre 1991. (mémoire équivalent à la maîtrise, inédit)
  2. DIMITRIADOU-KARAYIANNIDOU, Maria, Αιμίλιος Ριάδης, η ζωή και το έργο του [Emilios Riadis, sa vie et son œuvre], Dimitri Themelis (dir.), Université de Thessalonique, 1990. (mémoire équivalent à la maîtrise, inédit)
  3. LEOTSAKOS, George [ΛΕΩΤΣΑΚΟΣ, Γ.], Ο Βάγκνερ καί η Ελλάδα [Wagner et la Grèce], Athènes, Μέγαρο Μουσικής Αθηνών [Palais de la Musique d’Athènes], 1992-1993. (voir "Δημήτριος Λάλας. Ο μακεδόνας μαθητής καί οικείος του Ρίχαρντ Βάγκνερ (1844-1911) [Dimitri Lalas / Lallas. L'élève et disciple macédonien de Richard Wagner (1884-1911)]", pp. 207-245)
ARTICLES

  1. ANASTASSIADIS, Georges [ΑΝΑΣΤΑΣΙΑΔΗΣ, Γ.], "15. Στοιχεία γιά την ιστορία τού μουσικού πολιτισμού της Θεσσαλονίκης [15. Eléments pour l'histoire de la civilisation musicale de Thessalonique]", Ανεξάντλητη πόλη. Θεσσαλονίκη 1917-1974 [La ville infinie. Thessalonique 1917-1974], Thessalonique, University Studio Press-Ekphrassi, 1966, pp. 219-228.
  2. ANOYANAKIS, Fivos, "Ή μουσική στήν νεώτερη Έλλάδα [La musique dans la Grèce moderne]", in NEF, Karl, Ίστορία τής μουσικής [Histoire de la musique], traduction grecque, Athènes, 1956, pp. 588-590.
  3. DIAMANTOPOULOU-CORNEJO, Dimitra, Γαλλικές επιδράσεις στην ελληνική μουσική τών αρχών τού 20ου αιώνα [Influences françaises sur la musique grecque du début du XXe siècle], Αθήνα [Athènes], Μέγαρον [Megaron], 2002. (livret du concert donné le 19 mars 2002, sous la direction de Byron Fidetzis, chef de l'Orchestre National d'Athènes)
  4. DIAMANTOPOULOU-CORNEJO, Dimitra, programme des deux récitals Emile Riadis donnés dans le cadre des 4e Fêtes musicales helléniques organisées par l'Orchestre National d'Athènes, les 1er et 2 mars 2008. (concerts donnés au Megaron, Salle Mitropoulos, voir la critique de George Leotsakos en cliquant ici)
  5. ROMANOU, Kaiti [ΡΩΜΑΝΟΥ, Κ.], "Μάριος Βάρβογλης [Marios Varvoglis]", Μουσικολογία [Moussikoloyia] (Athènes), mai 1985, n°2, pp. 20-21. (correspondance de Riadis à Varvoglis en 1913)
  6. THOMOPOULOS, Thomas [ΘΩΜΟΠΟΥΛΟΣ, Θ.], "Οί ένθουσιασμοί καί τά σχέδια τού Αίμ. Ριάδη [Les enthousiasmes et les projets de E. Riadis]", Νέα Εστία [Néa Hestia] (Athènes), vol. 19, 1936, pp. 50b-51a.

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vendredi 15 juillet 2005

CONCERTS 2010


Lors du festival grec de WUPPERTAL (ALLEMAGNE / DEUTSCHLAND) aux mois d'avril-mai 2010 prochain, a été donné un

CONCERT RAVEL-RIADIS
le JEUDI 6 MAI 2010 à 19h30
à l'église
CITYKIRCHE ELBERFELD
WUPPERTAL

Maurice RAVEL
(1875-1937)
Mélodies populaires grecques
Dorothea BRANDT (soprano / Sopran)
& Tobias DEUTSCHMANN (pianiste / Klavier)

Emile / Emilios RIADIS
(1888?-1935)
1er Quatuor en sol (1ère audition en Allemagne)
MARTFELD QUARTET


Dorothea BRANDT : Die Sopranistin Dorothea Brandt wurde 1982 in Saarbrücken geboren. Sie stammt aus einer Musikerfamilie und singt seit ihrem 13. Lebensjahr. 2000 begann sie ihr Studium als Jungstudentin bei Prof. Yaron Windmüller an der Hochschule für Musik in Saarbrücken und setzte dieses 2001 im Hauptfach Gesang fort. Während ihres Studiums nahm sie auch an Kursen teil bei Irwin Gage, Mira Zakai, Axel Bauni, Michael Wendeberg, sowie Ichiro Nakayama, Elaine Kidd und Karolin Gruber. Sie sammelte bereits professionelle Erfahrungen auf der Opernbühne, in Liederabenden und Oratorien, beherrscht virtuos alle Facetten der Musik: von Alter bis zu gegenwärtiger Musik. Sie ist Stipendiatin der Studienstiftung des Deutschen Volkes und des Richard-Wagner-Verbandes. Sie erhielt einen Förderpreis des ZONTA-Club Saarbrücken und gewann 2005 den 1. Preis beim Walter-Gieseking Wettbewerb. Seit der Spielzeit 2006/2007 ist sie fest an den Wuppertaler Bühnen engagiert und gastierte unter anderem an der Deutschen Oper Berlin.

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  1. Informations sur la cantatrice Dorothea Brandt (1)